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Confisciences 41 : le salon des sciences autrement pour oser la connaissance.

la nouvelle république 41 et le salon des sciences du Vendômois

VENDÔME Le Salon des sciences est sur les rails
Le Salon des sciences est sur les rails
Publié le 11/01/2021 à 06:25 | Mis à jour le 11/01/2021 à 06:25

ÉDUCATION VENDÔME
Jean-François Ortemann travaille pour le nouveau Salon des sciences.
Jean-François Ortemann travaille pour le nouveau Salon des sciences.
© Photo NR

Une bonne nouvelle : préparé depuis de longs mois, le Salon des sciences se tiendra bien à Vendôme et à Montoire les 22 et 29 janvier prochains. Il accueillera en tout 13 classes, en respectant les consignes sanitaires. Coup d’envoi, le 22 janvier donc, à Vendôme, au Minotaure, où les classes effectueront les trois ateliers prévus dans une zone délimitée, à raison de trois rotations dans la journée. Les collégiens et les écoliers se mettront donc « En route vers les étoiles », avec le concours d’Astroperche, de l’UTL de Blois et de Cosmos Villarceau. Au programme : les météorites, le soleil à rendez-vous avec la lune, les distances dans l’univers, naissance, vie et mort des étoiles…
Deux visioconférences ouvertes à tous seront également données par Roland Lehoucq, astrophysicien : « Faire de la physique avec Star Wars », le 4 février de 18 h 15 à 19 h 45 et « Le monde à l’échelle d’une fourmi », le 5 février de 14 h 15 à 15 h 45 (1).
Pour permettre aux professeurs de parfaire leurs travaux, Jean-François Ortemann, le créateur du salon, a fait appel au cinéaste Flavien Denis qui leur offrira 3 heures de formation en visio sur la façon de concevoir un projet en vidéo en utilisant certaines astuces permises avec le téléphone. « On peut faire beaucoup avec un simple portable, explique ce dernier. Le truc, c’est de simplifier au maximum et de tirer parti des nombreuses possibilités offertes ».
(1) Les deux conférences sont à retrouver sur confisciences41. canalblog.com.

Le Salon des sciences se prépare

Publié le 17/10/2020 à 06:25 | Mis à jour le 17/10/2020 à 06:25

Jean-François Ortemann et Zoé Vaudour préparent le prochain Salon des sciences.

Jean-François Ortemann et Zoé Vaudour préparent le prochain Salon des sciences.
© Photo NR

Comme chaque année, la Salon des sciences se tiendra en trois temps distincts, mais cette fois, sa cheville ouvrière, Jean-François Ortemann, a bien pris soin d’anticiper les effets négatifs de la pandémie. « Nous étions obligés d’anticiper dans la mesure où nous avons désormais treize classes souhaitant participer au salon au lieu de cinq l’année dernière. Et cela est dû en grande partie aux bons retours que nous avons reçus sur la qualité de nos ateliers. »
Ainsi pour le premier, qui oncerne l’astronomie et l’astrophysique et aura lieu le 22 janvier, 550 participants sont attendus. « Et il est hors de question d’exclure qui que ce soit. C’est pourquoi nous avons prévu des rotations qui pourront être augmentées si les mesures Covid étaient renforcées à ce moment-là… »
Ce premier acte continuera avec une série de conférences de Roland Lehoucq (astrophysicien), les 4 et 5 février, qui a pris l’habitude de parler des super-héros pour mieux captiver son public. Les adultes comme les plus jeunes seront invités.
Les actes suivants du Salon des sciences concerneront la planète et les relations autour du vivant.
Jean-François Ortemann se réjouit également de l’arrivée de Zoé Vaudour, jeune licenciée en biologie, qui effectue son service civique à l’école Yvonne-Chollet et qui l’aidera à tout mettre en place cette année.
Un Salon des sciences plus que jamais nécessaire : « Il y a eu dernièrement des évaluations internationales concernant les classes de CM1 qui ont montré l’intérêt des élèves pour les sciences. C’est une discipline qui se démocratise de plus en plus, les filles ayant désormais rejoint les garçons dans ce domaine », termine cet infatigable promoteur du savoir.
Salon des sciences : de nouveaux projets

Publié le 16/07/2020 à 06:25 | Mis à jour le 16/07/2020 à 06:25

Jean-François Ortemann et quatre élèves très impliqués.

 

Le 29 juin dernier, les participants du Salon des sciences 2019-2020 se sont réunis à l’étang de Villiers afin de tirer les leçons de cette année très particulière et de préparer la saison 2020-2021. « Le premier enseignement important, déclare Jean-François Ortemann, c’est que cette pandémie a démontré la nécessité de former tout le monde au discernement et à l’esprit critique. Il y a urgence à remettre la culture scientifique au centre de nos sociétés ». Autre enseignement, très surprenant celui-là : « Beaucoup d’enfants ont des connaissances qui ne se révèlent pas forcément en milieu scolaire. Mais la nécessité d’inventer de nouvelles façons de travailler durant la crise sanitaire a pu faire découvrir des talents insoupçonnés ». Pour récompenser certains élèves qui se sont particulièrement impliqués cette année dans la réussite de ce Salon des sciences, un passeport sera remis qui fera d’eux les invités d’honneur des futurs salons.
Pour l’année qui s’annonce, tout est déjà prêt, ou presque. Ainsi, le 4 octobre, le Salon des sciences sortira du Vendômois pour être présenté à la Sorbonne dans le cadre du colloque « Activons les sciences ». Comme l’année dernière, trois actes sont à nouveau prévus : « Le nez dans les étoiles », avec la participation de Roland Lehoucq, un astrophysicien qui devrait permettre aux plus jeunes comme aux adultes de faire le lien entre sciences et science-fiction ; « Pour ma planète » et « Dans tous ses états », chaque fois avec des conférences destinées aux plus petits comme aux plus grands, l’objectif avoué étant de toucher tout le monde, des adultes aux élèves des écoles maternelles.
Au milieu d’un programme très riche, il faut tout particulièrement attirer l’attention sur une innovation importante. La visite de quatre chercheurs dans quatre collèges différents qui viendront parler de leur métier aux élèves. Une façon pour les jeunes de « rencontrer » la science d’une manière inhabituelle.
Les premiers signes sont encourageants et les augures semblent généreux. Jean-François Ortemann se félicite de la participation, pour la première fois, d’une PME au financement du Salon des sciences, aux côtés de ses mécènes habituels, preuve que petit à petit, tout le monde comprend l’importance d’un tel événement. 
2019/ 2020
Clap de fin pour le Salon des sciences

Publié le 26/05/2020 à 06:25 | Mis à jour le 26/05/2020 à 06:25

Quand les enfants se plongent dans la science…
A défaut de Festival de Cannes, les habitants du Vendômois auront pu suivre celui du Salon des sciences qui aura contourné le confinement obligatoire en faisant son cinéma. Sous la direction de Jean-François Ortemann, c’est tout un aréopage de cadreurs, de monteurs, de scénaristes, de doubleurs qui furent chargés de sauver tout le travail effectué durant l’année. Et ces artistes n’étaient pas des professionnels, mais les enfants des écoles de Vendôme, de Naveil, de Danzé ou d’ailleurs, accompagnés par leurs professeurs.
Pour conclure ce Salon des sciences en beauté, c’est un court métrage de 5 minutes environ qui est proposé depuis quelques jours aux internautes et qui parle du lait et de sa transformation en yaourts et en fromage.s
Pour ce film, Solène Radet, professeure pour les classes de CM1 et CM2 à Naveil, est d’abord partie des idées que se faisaient les enfants sur la façon dont on produisait les yaourts. Après avoir étudié toutes les hypothèses, ils ont observé l’action des ferments, leurs mélanges avec différents types de lait, et fait des expériences sur la durée nécessaire pour obtenir un yaourt.
Puis, ils se sont rendus dans l’enceinte de la fromagerie Bel qui a accepté d’ouvrir ses portes pour l’occasion. Sur place, c’est Cécile Renaud, directrice de la recherche du groupe, qui a guidé les enfants leur montrant comment le lait se transformait en fromage, de quoi il était composé, les arômes utilisés, et leur a permis d’observer les moisissures au microscope. Ce sont des enfants très impressionnés par l’univers scientifique régnant dans l’entreprise et désireux de partager leurs nouvelles connaissances qui sont sortis du lieu. Avec, en plus, une pochette de cadeaux qui à elle seule valait le déplacement !
Ainsi se termine le Salon des sciences 2020. Avec certes des déceptions (les conférences sur les glaciers et la mégafaune de Madagascar étaient fortement attendues), mais également le sentiment d’avoir réussi à s’adapter à la situation en faisant appel à un trésor d’imagination que personne ne soupçonnait à l’origine. 
Vidéos « La transformation du lait » ainsi que tous les autres films du Salon des sciences : http://ychollet.canalblog.com/ archives/2020/05/21/ 38311230.html 
Salon des sciences à Vendôme : promesses tenues

Publié le 14/04/2020 à 06:25 | Mis à jour le 14/04/2020 à 10:36

Aédan passionné par les travaux de ses camarades.

 

Aédan passionné par les travaux de ses camarades.
© Photo NR

Ils s’appellent Cléo, Oline, Loïc, Tiphaine, Annette, Solène, et Lison. Ils sont élèves dans la classe de CM2 de Jean-François Ortemann à l’école Yvonne-Chollet. Et ils ont mis en ligne le vendredi 3 avril un petit film réalisé grâce au travail de toute la classe dans le cadre du Salon des sciences, bien avant le confinement. Un film de 13 minutes intitulé « Les lichens, ça ne manque pas d’air », dans lequel on peut les voir réaliser des expériences simples à la portée de tous afin de démontrer que l’air est partout. Puis, partant d’une donnée terrifiante indiquant que la pollution de l’air est responsable de 7 millions de morts chaque année, nos apprentis scientifiques sont partis mesurer la qualité de l’air grâce aux lichens dans le Parc Ronsard, sur le parking de la Liberté et dans la cour de l’école. Résultat ? La réponse est dans la vidéo.

Toujours dans le cadre du Salon des sciences, les élèves de l’école Yvonne-Chollet devaient aussi travailler sur l’homme de Néandertal. Ne sachant pas quand, ni même si leurs travaux pourront être présentés au public, ils ont décidé d’offrir à leurs camarades mais également à ceux des autres écoles les documents sur lesquels ils effectuaient leurs recherches. A signaler que ce blog peut être consulté pour le plus grand profit de tous, enfants bien sûr, mais adultes également.
On y trouvera également des énigmes scientifiques appelées « confisciences », proposées par Jean-François Ortemann toujours soucieux de titiller les petites cellules grises de ses élèves et de leurs parents.
Adresse du blog : http://ychollet.canalblog.com/

 

Un petit air du Salon des sciences de Vendôme

Publié le 03/04/2020 à 06:25 | Mis à jour le 03/04/2020 à 06:25

 

Bien sûr, il est déçu, et triste : « On les avait, les 3.000 visiteurs… » Mais en bon philosophe, Jean-François Ortemann, le créateur du Salon des sciences (qui devait se tenir en mars et mai) prend de la hauteur : « Il y a des choses plus graves que l’annulation de cette manifestation, qui arrivent en ce moment avec le coronavirus. » Aujourd’hui, la priorité pour ce directeur de l’école Yvonne-Chollet, c’est d’offrir le maximum de chances aux enfants de suivre les cours assurés par correspondance via Internet. « On reste en permanence à la disposition des parents. Les professeurs ont donné aux parents leurs numéros de portable personnel en plus de leur adresse mail. »
Et l’acte 3 du Salon des sciences ? « Pour l’instant, on est en train d’essayer de sauver ce que l’on peut du travail des élèves pour l’acte 2. Ils avaient préparé deux conférences, la première sur le tri des déchets et la seconde sur les lichens et la pollution de l’air. Ils étaient prêts… Peut-être aussi une conférence sur notre frère Néanderthal qui était loin d’être aussi bête qu’on le dit. » Jean-François Ortemann peut également se réjouir du renfort de Miguel Pédrono, parrain du salon, Vendômois et spécialiste en biologie de la conservation des espèces, prêt également à assurer la conférence qu’il avait promise sur la mégafaune de Madagascar. Il ne reste plus qu’à trouver une salle pour accueillir tout le monde dès que le confinement sera terminé.
En attendant, les impatients se réjouiront d’apprendre qu’un film retraçant le travail des CM2 sur les lichens est en préparation et sera diffusé début avril sur la page Facebook du Salon des sciences en Vendômois et sur le blog de l’école Yvonne-Chollet.

 

Miguel Pédrono défend la planète

Publié le 03/04/2020 à 06:25 | Mis à jour le 03/04/2020 à 08:41

 

A Madagascar, avec une des tortues à éperon réintroduite.

A Madagascar.
© (Photo Miguel Pédrono)
’écologue Vendômois Miguel Pédrono devait parrainer le Salon des sciences programmé fin mars, mais qui fut annulé en raison de la crise sanitaire. Ce scientifique étudie les animaux dans leur milieu naturel et observe avec attention démographie, habitat, déplacement et façon de se nourrir. Il pratique plus particulièrement la biologie de la conservation (qui a vu le jour au début des années 80) qui s’applique à protéger les espèces menacées.
Il avait 20 ans lorsque, après avoir travaillé pour pouvoir payer son premier billet d’avion, il a débarqué pour la première fois à Madagascar et il est immédiatement tombé amoureux du pays. Il participera d’ailleurs à la création d’une ONG appelée « Antongil Conservation » qui se consacre à la préservation de la plus belle forêt de Madagascar. 
Cependant, il dut attendre un peu avant de pouvoir se consacrer pleinement à ce qui deviendra sa passion. En 2003, le Cirad (Centre de coopération internationale en recherche agronomique pour le développement) l’envoie travailler en tant qu’expatrié au Vietnam pour étudier et protéger les gaurs (bisons sauvages de la région). Miguel Pédrono vivra là-bas une véritable vie d’aventurier, voyageant à la frontière du Cambodge à dos d’éléphant en compagnie d’un guide espion. 
En 2009 enfin, retour à Madagascar où il s’installe avec sa famille et se consacre à l’étude des tortues terrestres de l’île, dont la tortue à éperon, la tortue la plus rare du monde. Des animaux que l’on ne peut trouver nulle part ailleurs sur la planète et qui viennent du fond des âges. Elles sont aujourd’hui la proie des braconniers ou des voleurs.
« Les riches collectionneurs d’Asie du sud-est ou de Chine peuvent offrir jusqu’à 50.000 € pour une tortue à éperon. Elles sont vendues sans aucune discrétion sur Internet. Évidemment, tout est illégal, mais les lois ne sont jamais appliquées », s’indigne Miguel Pédrono qui pourtant refuse de baisser les bras. Et il aurait bien tort ! En effet, en juin 2018, il a pu réintroduire douze tortues géantes dans leur milieu naturel, et en novembre dernier, deux premiers bébés y sont nés. Les premières naissances sur le sol malgache depuis plus de 500 ans !
Cependant, Miguel Pédrono sait que le combat sera rude : « 80 % des animaux et des plantes de Madagascar sont forestiers, et 150.000 hectares de forêt sont détruits chaque année à cause de l’explosion démographique… ». Pour lui, le constat est sans appel : « L’Homme détruit tout, et les trafics d’animaux partout sur la planète sont également une des raisons de propagation des virus ».
Miguel Pédrono continue cependant de travailler à la transmission des connaissances qui permettent de préserver la vie.
Le Salon des sciences du Vendômois, désormais annulé, était pour cela une formidable occasion.
Jean-François Ortemann aupère fondateur du Salon des sciences à Vendôme

Publié le 11/03/2020 à 06:25 | Mis à jour le 11/03/2020 à 06:25

 

Jean-François Ortemann, au service de l’enseignement des sciences.

Jean-François Ortemann, au service de l’enseignement des sciences.
© Photo NR

Le proverbe qui veut que l’homme soit un être de passion autant que de raison prend tout son sens lors d’une conversation avec Jean-François Ortemann.

Directeur de l’école Yvonne-Cholet, père du Salon des sciences, et transmetteur infatigable du savoir sous toutes ses formes, Jean-François Ortemann ne cache nullement sa volonté d’apporter à tout le monde, et à commencer par les plus jeunes (dès l’école maternelle), les outils permettant de se poser sans cesse des questions, et de développer sa curiosité. Une véritable démarche de philosophe, car on l’oublie trop souvent, la philosophie embrasse toutes les disciplines, à commencer par les sciences. En disciple de Georges Charpak et s’inspirant des propositions de « La main à la pâte », Jean-François Ortemann explique également les raisons de sa démarche : « Pendant trop longtemps, l’enseignement des sciences consistait à apporter des données, des informations aux élèves sous forme de résultats qu’on ne pouvait discuter. Or, la science, ce n’est pas seulement un résultat, mais avant tout de la réflexion, de la manipulation, et de la recherche, y compris dans le langage que l’on utilise ». Ainsi prône-t-il une démarche amenant l’élève à ne plus consommer une information mais « à trouver des moyens pour vérifier ce qu’on lui enseigne, ou ce qu’il pense lui-même. On ne doit pas enseigner les maths pour les maths, mais pour ouvrir la réflexion aux autres disciplines et pouvoir s’en servir comme outils ». Et pour preuve de ce qu’il avance, il fait part d’un rapport de la Direction de l’évaluation pour « La main à la pâte » qui constatait en 2000 à Vaux-en-Velin, qu’en plus de faire progresser les enfants dans le domaine des sciences, on avait grâce à la méthode employée gagné 5 points – énorme – en compréhension de lecture.
Un salon pour les enfants et les adultesC’est donc armé de cette volonté de transmettre que Jean-François Ortemann prépare activement le second volet du Salon des sciences qui se déroulera à Vendôme les 26, 27 et 28 mars prochain. Un salon qui permettra aux enfants comme aux adultes de découvrir entre autres, Miguel Pédrono, écologue qui viendra parler de la reconquête de la mégafaune à Madagascar et Luc Moreau, glaciologue qui tentera de répondre aux questions qui se posent actuellement sur la fonte des glaciers et ce qu’elle entraîne. Suivront le lendemain des ateliers à destination des écoles, puis le samedi à la chapelle Saint-Jacques de Vendôme des animations à destination de tous, avec la participation de SOS Loir qui présentera les produits de sa pêche au fond la rivière (avec quelques surprises), un grand jeu participatif, « La fresque du climat », le Centre départemental de protection de la nature et de l’environnement qui viendra alerter sur la pollution de l’air, 3e cause de mortalité dans le monde, et plus amusant sans doute, Maison de la Loire qui présentera un exposé sur les castors intitulé : « Les dents de la Loire ».
Salon des sciences de Vendôme : des étoiles dans les yeux

Publié le 16/02/2020 à 06:25 | Mis à jour le 16/02/2020 à 06:25

Les élus et les organisateurs.

Les élus et les organisateurs.
© Photo NR

Mardi, salle des actes de la mairie, Jean-François Ortemann de Catalyse et Patrick Besnard, conseiller pédagogique de l’Éducation nationale et président de la Ligue de l’enseignement ont été reçus par Laurent Brillard, maire et président de l’Agglo et par Sam Ba, adjoint à l’éducation, pour présenter le quatrième Salon des sciences qui aura lieu à Vendôme en 2020. Cet événement est organisé par Catalyse et la ligue de l’enseignement du Loir-et-Cher, la ville de Vendôme, l’agglomération Territoires vendômois, en partenariat avec des associations et des entreprises locales comme Getinge et Monceau assurances. Le salon se déroulera en trois actes : en janvier et février, un astrophysicien animera des ateliers d’astronomie. En mars, trois scientifiques viendront parler d’écologie et d’environnement et en mai, d’autres scientifiques tiendront des conférences sur toutes les sciences confondues.
2018/2019
Wilfrid Prellier : de l’école vendômoise Yvonne-Chollet au CNRS

Publié le 12/05/2019 à 04:55 | Mis à jour le 12/05/2019 à 09:50

 

Wilfrid Prellier dirige aujourd’hui un laboratoire scientifique à Caen, affilié au Centre national de la recherche scientifique.

Wilfrid Prellier dirige aujourd’hui un laboratoire scientifique à Caen, affilié au Centre national de la recherche scientifique.
© Photo NR

Le natif de Vendôme Wilfrid Prellier, chercheur pour le CNRS, a transmis sa passion pour les sciences samedi au Minotaure devant élèves, parents et élus.

Rencontrer un chercheur qui a fréquenté enfant la même école que soi. Voilà qui a de quoi décomplexer, lorsqu’on a des envies de devenir soi-même un as de la science… C’est ce qu’ont pu vivre des élèves de plusieurs classes vendômoises ces derniers jours, avec Wilfrid Prellier. Ce chercheur pour le Centre national de la recherche scientifique est intervenu à plusieurs reprises lors du Salon des sciences en Vendômois qui s’est terminé ce samedi.
Recherche pour améliorer les batteries de téléphonesÂgé de 48 ans, celui qui est précisément directeur du laboratoire de cristallographie et de sciences des matériaux, à Caen (*) est né à Vendôme. Il a fréquenté l’école Anatole-France, et même l’école Yvonne-Chollet. « Mon grand-père était pigiste pour la Nouvelle République », a même confié Wilfrid Prellier, qui garde d’excellents souvenirs de Vendôme.
Ce samedi dans l’une des salles du Minotaure, face à des élèves de la Cormegeaie, des parents et des élus, le chercheur a pu évoquer avec des mots simples, son parcours. Ses études jusqu’à 27 ans, son passage aux États-Unis pendant un an, et sa profession. « Enfant, j’adorais les Lego. J’aimais beaucoup associer des éléments… Finalement, c’est ce que je fais aujourd’hui avec le zinc, le carbone, ou autres… » Il exerce précisément dans le domaine du stockage de l’énergie. « Mon travail est d’essayer de créer de nouvelles batteries de téléphone, par exemple. Pour qu’elles soient plus performantes et plus petites. » L’occasion pour le chercheur de rappeler que sa discipline est intimement liée aux enjeux sociétaux de notre époque. « Le scientifique avec sa longue barbe blanche, c’est terminé » Il a souhaité casser d’autres clichés. « Être une femme n’est absolument pas un frein à l’embauche. Si vous aimez la physique, la chimie et le bricolage, allez-y ! » C’est avec le sourire que Wilfrid Prellier est reparti vers Caen. « Je voulais vous remercier. Ce vendredi, j’ai croisé plein d’élèves avec des yeux qui pétillaient lorsqu’on leur faisait se poser des questions scientifiques, et avoir des réflexions. Tout cela leur servira pour d’autres disciplines comme le français ou l’histoire-géographie. » Jean-François Ortemann, actuel directeur de l’école Yvonne-Chollet et principal organisateur de ce Salon des sciences en Vendômois, a remercié à son tour cet invité d’honneur, qui avait très vite répondu positivement à son invitation.
(*) Une unité mixte de recherche du CNRS et de l’École nationale supérieure d’ingénieurs de Caen (EnsiCaen).

 

Hypothèses et démonstrations des chercheurs en herbe

Publié le 11/05/2019 à 04:56 | Mis à jour le 11/05/2019 à 04:56

 

Les élèves de La Cormegeaie à l’issue de leur conférence sur l’évaporation."

 

Quand les principes de physique et de chimie sont passés au crible de 300 écoliers, chercheurs et enseignants applaudissent.

Hier, les mini-conférences des douze classes participant au Salon des sciences du Vendômois ont mis en avant l’esprit de curiosité qui devrait habiter tous les enfants.
Le pourquoi et le commentDans l’auditorium du lycée agricole d’Areines, c’est leçon de sciences. Des écrans pour projeter courbes et croquis, des spots et micros pour les conférenciers et un auditoire attentif avec, dans le public, des enseignants, les chercheurs parrains du Salon des sciences et des élèves.
Des mini-conférences sont animées par des chercheurs en herbe qui, devant leurs camarades, présentent hypothèses et démonstrations avant d’affirmer leurs découvertes issues de semaines de recherches. Une leçon de physique, de chimie ou de sciences du vivant autour de la biodiversité ponctuée par un questionnaire pour voir si « la leçon a bien été comprise. »
Du coup, les élèves de La Cormegeaie étaient heureux de constater qu’ils avaient bien su expliquer et démontrer le principe de l’évaporation de l’air, ceux de Jean-Zay la présence invisible de l’air… et qu’ils pouvaient aussi répondre au questionnement des chercheurs qui les invitaient à aller encore plus loin dans leur curiosité.
Difficile pour les enfants d’imaginer qu’ils avaient face à eux des directeurs de recherche reconnus dans leurs travaux sur la vie des termites ou sur les qualités des matériaux extrêmement petits ou encore de la bulle, du monde du savon à celui de la mousse de bière !
Un pas à pas pédagogique cher aux partisans de l’école « La main à la pâte » qui portaient ses fruits quand l’autre moitié des 300 élèves réunis à l’extérieur travaillaient aussi en ateliers.
Le Salon des sciences, événement de l’association Catalyse et Ligue de l’enseignement du Loir-et-Cher, se poursuit, ce samedi de 9 h 30 à 11 h, cette fois au Minotaure, avec une conférence ouverte au public des élèves de La Cormegeaie et d’Yvonne-Chollet pour un moment bien particulier. Wilfried Prellier, ancien élève de l’école Yvonne-Chollet, reviendra sur son parcours de chercheur.
Salon des sciences : des chercheurs profs d’un jour

Publié le 29/03/2019 à 04:55 | Mis à jour le 29/03/2019 à 04:55

 

Les trois scientifiques reçus mercredi soir en mairie.

 

Depuis hier, dans le cadre du Salon des sciences, trois chercheurs se muent en profs d’un jour pour vulgariser au maximum leur savoir.

C’est avec un grand plaisir que nous sommes pour deux jours à Vendôme pour des animations scolaires, ce que nous avons très rarement l’occasion de faire car bien peu sollicités. Accueillis mercredi soir dans la salle des actes par Laurent Brillard, maire, entouré de plusieurs élus et par Patrick Besnard, président de la Ligue de l’enseignement de Loir-et-Cher, Laure Hoenen, Céline Bret et Adrien Meguerditchian n’ont pas hésité à souligner la rareté de cette invitation et leur satisfaction de vulgariser les sciences et leur passion devenue leur métier.
Une invitation devenue une programmation très serrée autour de la biodiversité en partant du monde des singes, avec hier matin, une intervention devant treize classes de CP à la 6e, soit 320 élèves réunis au palais des fêtes étonnés. Et dans l’après-midi, face à une centaine d’élèves de terminale du lycée Ronsard étonnés de découvrir les nombreux modes de communication par le geste qu’ont les singes.
Avant d’enchaîner au lycée agricole avec une conférence publique autour de la primatologie.
Ce vendredi, toute la journée, une nouvelle fois, le trio aura à cœur de faire découvrir le monde des singes face à des écoliers d’une douzaine de classes réunies au gymnase Gérard-Yvon.
Des singes au lycée agricole

Publié le 28/03/2019 à 04:55 | Mis à jour le 28/03/2019 à 04:55

 

« Mister Jef », mascotte du Salon des sciences.

 

« Mister Jef », mascotte du Salon des sciences.
© Photo NR

Conférence insolite ce jeudi soir au lycée agricole de Vendôme avec la présence de trois primatologues, invités du Salon des sciences du Vendômois. Trois chercheurs qui, en ouverture de ce rendez-vous avec les scolaires jeudi et vendredi, feront le point sur des idées reçues tournant autour des grands singes.
Ainsi Laure Hoenen, doctorante, historienne des sciences de l’université de Strasbourg s’attachera à l’histoire même de la primatologie, comment les expériences conduites sur les singes ont pu être influencées par les contextes socio-politiques et culturels des pays et des chercheurs.
Céline Bret, primatologue à l’université de Strasbourg et de Liverpool s’intéressera aux comportements sociaux dont les modes de communication des singes entre eux.
Adrien Meguerditchian, primatologue au CNRS de l’université d’Aix-Marseille retracera l’évolution du langage pour voir comment le langage humain est plus ou moins proche de celui des chimpanzés et autres cousins. Il montrera notamment comment les gestes des bébés humains avant l’usage de la parole, sont très proches de ceux des grands singes.
Reçus hier soir à la mairie de Vendôme, les trois chercheurs seront ce jeudi et vendredi des invités de choix du Salon des sciences qui réunira nombre de scolaires. Ce jeudi matin, des élèves de primaire suivront des conférences autour de la connaissance et de la biodiversité au palais des fêtes. Conférence aussi pour le secondaire cette fois jeudi après-midi au lycée Ronsard. Et à 18 h 30 pour tous les publics au lycée agricole.
Et parmi les auditeurs attentifs « Mister Jef », gorille argenté de belle taille imaginé par Martine et Magali, bénévoles de l’école Yvonne-Chollet associée au projet.
Conférence tous publics ce jeudi 28 mars à 18 h 30 à l’auditorium du lycée agricole. Entrée gratuite.
Salon des sciences et biodiversité

Publié le 22/03/2019 à 04:55 | Mis à jour le 22/03/2019 à 04:55

 

Laure Hoenen."

 

Connaissance et biodiversité, deux axes de réflexion mis en avant par le Salon des sciences du Vendômois qui s’ouvre jeudi 28 mars.
Des conférences, des expositions, des rencontres, parfois réservées aux scolaires, parfois tout public, c’est le mélange des genres qui est proposé par ce Salon des sciences original qui fait une large place aux élèves de tous les âges.
Première étape jeudi 28 mars autour… de la préservation des espèces notamment des singes.
Dans ce cadre, se succéderont des conférences destinées le matin aux scolaires réunis au palais des fêtes, l’après-midi aux élèves du secondaire qui se retrouveront au lycée Ronsard et à 18 h 30 pour tous les publics, dans l’auditorium du lycée agricole, sur le thème « Derrière le primate, cherchez l’humain » (entrée gratuite).
C’est Lauren Hoenen, doctorante, historienne des sciences de l’université de Strasbourg, spécialisée en histoire de la primatologie du XXe siècle, Céline Bret, primatologue à l’université de Strasbourg et de Liverpool qui seront aux commandes avec Andrien Meguerditchian, primatologue au CNRS de l’université Aix-Marseille travaillant sur les origines du langage.
Trois primatologues et plusieurs associationsLe Salon se poursuivra vendredi 29 mars par des ateliers divers réunis au gymnase Gérard-Yvon avec une douzaine de classes inscrites et toujours avec la participation des trois primatologues et plusieurs associations dont Perche nature, Sciences 41, les Kangourous des maths…
Le 9 mai à 18 h 30, nouvelle étape avec une conférence animée par les parrains du Salon que sont notamment Frédéric Restagno, Christophe Lucas, David Giron, déjà présents aux éditions précédentes. Le lendemain, encore des ateliers avec des classes. Et le 11 mai, des conférences publiques.
Un Salon original pour découvrir les sciences, la biodiversité, l’évolution humaine d’une façon active et qui requiert un long travail de préparation et d’organisation, notamment des enseignants des classes participantes. Des passionnés réunis au sein des associations Catalyse et de la Ligue de l’Enseignement 41.
En 2017, la première édition avait impliqué 400 personnes contre 800 l’an dernier.
Conférence tous publics avec les trois primatologues invités, jeudi 28 mars, à 18 h 30, à l’auditorium du lycée agricole. Entrée gratuite.
L’école Yvonne-Chollet fière de ses singeries

Publié le 06/02/2019 à 04:55 | Mis à jour le 06/02/2019 à 10:09

 

A l’école Yvonne-Chollet, les CM2 de Chloé Guyon et Jean-François Ortemann, autour de leur mascotte Marglie, toujours prêts à faire les singes.

A l’école Yvonne-Chollet, les CM2 de Chloé Guyon et Jean-François Ortemann, autour de leur mascotte Marglie, toujours prêts à faire les singes.
© Photo NR

Singe, chimpanzé, gorille… A l’école Yvonne-Chollet, tout un chacun connaît les différences et chaque élève est fier de ses singeries.

Léa, Zoé, Oliver, Thomas ou Mathis ne s’y trompent pas. Ce n’est pas l’homme qui descendrait du singe mais peut-être bien le singe qui descendrait de l’homme puisqu’en fait, singes ou hommes peuvent adopter des comportements et des attitudes très proches. « On a vu à travers nos recherches avec des scientifiques qui vont venir au Salon que les singes communiquaient par des bruits ce qui nous a beaucoup étonnés. Des bruits qui paraissent identiques mais qui sont très différents pour exprimer telle ou telle chose… Et puis ils ont une mémoire directe. Ils utilisent aussi les gestes comme les enfants pour tendre les bras ou la jambe, faire un mouvement de la main pour demander quelque chose ou donner un ordre. »
Douze classes du primaire au collège, quatre du lycéeIncollables, les CM2 de l’école Yvonne-Chollet, au milieu de la maquette du singe « Marglie » réalisée l’an dernier. Déjà en lien direct avec des scientifiques dont la primatologue Amandine Renaud, actuellement au Congo et présidente de l’association P-Wac pour la protection des grands singes, les élèves sont à fond dans la préparation des conférences réservées aux scolaires qui proposeront les 28 et 29 mars dans le cadre du Salon des sciences du Vendômois. Sont attendues douze classes du primaire au collège, quatre classes de terminale S du lycée Ronsard avec la participation d’associations locales pour tenir des ateliers sur la biodiversié.
Des ateliers sur la biodiversitéUne biodiversié qui sera aussi au centre de la partie publique du Salon des sciences le jeudi 9 mai, à 18 h 30, à l’Espace Monceau avec des chercheurs-parrains du salon, dont Frédéric Restagno, physicien vulgarisateur, Christophe Lucas, entomologiste, David Giron, biologiste des insectes, William Prellier, directeur du CNRS de Caen. Le lendemain, conférences toujours avec onze classes primaires, des classes de lycées, des étudiants en master, des associations locales… Et encore le samedi 11 mai au Palais des fêtes cette fois avec les parents.
La biodiversité, bien plus qu’une singerie !
Salon des sciences du Vendômois, 3e édition, les 28 mars et 29 mars pour les scolaires et tout public les 9, 10 et 11 mai.

2017/2018

Le Salon des sciences chez Getinge

Publié le 29/06/2018 à 04:55 | Mis à jour le 29/06/2018 à 04:55

 

eudi dernier c’était l’épilogue du Salon des sciences 2018 pour plusieurs enseignants participants qui se retrouvaient pour une visite des ateliers de l’entreprise Getinge La Calhène au Pôle technologique près de la gare TGV.
Un site où sont fabriqués des produits de haute technologie destinés à la protection de l’homme et de son environnement en assurant des transferts sécurisés et étanches de matériel, aussi bien dans le domaine bio pharmaceutique que pour l’industrie nucléaire.
Getinge La Calhène est en effet un des parrains du Salon des sciences qui s’est tenu en avril dernier.
L’aide de l’entreprise a notamment permis à treize classes des neuf écoles primaires concernées de constituer des mallettes de ressources pour poursuivre des recherches scientifiques dans différentes matières comme les « origines et l’évolution », la robotique, l’astronomie et l’énergie…
Getinge La Calhène a également parrainé le paléontologue Michel Brunet qui, après sa conférence le 12 avril, est reparti vers l’Afrique poursuivre ses recherches sur le terrain.

Trois têtes pensantes au Salon des sciences

Publié le 17/05/2018 à 04:55 | Mis à jour le 17/05/2018 à 09:52

Le Salon des sciences s’ouvre ce jeudi soir par une rencontre publique avec trois scientifiques, suivie demain par des ateliers réservés aux scolaires.

Après Michel Brunet, le paléontologue poitevin « le père de Toumaï » reçu le 12 avril dernier, trois scientifiques seront ce jeudi à 18 h 30 à Vendôme. Véronique Barriel, Christophe Lucas, Frédéric Restagno, chercheurs de renom, présenteront leur travaux actuels jeudi à 18 h 30 à l’auditorium Monceau (entrée libre). Des parrains que les enfants retrouveront vendredi pour suivre cette fois les conférences que chaque classe a préparé.
En fait, dans le cadre de ce rendez-vous déjà initié l’an dernier par Jean-François Ortemann, directeur de l’école Yvonne-Chollet, ce sont quatorze classes de la maternelle au cours moyen et une classe Ulis qui, pendant des semaines, voire au fil de toute l’année scolaire, ont préparé la conférence qu’ils présenteront vendredi devant d’autres écoliers et leurs trois parrains. Des conférences sur des thèmes très variés, déclinés en classes selon la pédagogie de « La main à la pâte » qui privilégie l’expérimentation. On parlera des origines de l’homme, du cerveau, d’astronomie mais aussi de la qualité de l’eau, du volcanisme… Des maternelles expliqueront même le mécanisme… d’une fontaine à air.
Trente et un ateliers pour les enfantsEn octobre, nous avions rencontré des élèves de CM1 et CM2 âgés de 10 à 11 ans, déjà imbattables pour parler de l’évolution de l’homme à partir du crâne de Toumaï découvert au Tchad en 2001. « On n’imaginait pas tout ce qui peut se passer dans la tête. C’est grâce au cerveau qu’on peut être debout, se diriger, parler, réfléchir », expliquaient alors Lisa et Dienaba. « Pour préparer le Salon, on a aussi appris que dans l’état actuel des découvertes, nous avons tous les mêmes ancêtres africains qu’on ait la peau blanche ou la peau noire », ajoutaient Clothilde et Leïloo.
Et les découvertes des élèves ne se sont pas arrêtées là !
Ces conférences viendront s’ajouter aux trente et un ateliers proposés aux enfants par des élèves du lycée agricole et par des étudiants de l’école supérieure professorale de Blois. Avec toujours la même pédagogie : manipulation, présentation d’hypothèses, vérification scientifique.
Pour cette deuxième édition aux huit classes des six écoles participantes du Salon des sciences de l’an passé, s’ajoutent six autres classes.
Vendredi entre Jean-Zay, Saint-Pierre-Lamothe, Yvonne-Chollet, Danzé, La Ville-aux-Clercs, Selommes, Saint-Arnoult, Villiers, Coulommiers, Danzé, les élèves feront des sciences… en s’amusant.

 

“ Madame Bonobo ”, la mascotte du Salon des sciences

Publié le 16/05/2018 à 04:55 | Mis à jour le 16/05/2018 à 04:55

 

Madame Bonobo plus vraie que nature…

 

Madame Bonobo plus vraie que nature…
© Photo NR

Une certaine « Madame Bonobo » sera présente lors du Salon des sciences vendômois organisé par plusieurs enseignants… « Elle a pris forme grâce à une maquette grandeur réelle réalisée par deux bénévoles de l’école Yvonne-Chollet, Mmes Bur (mère et fille) et grâce aux conseils [du parc animalier] La Vallée des singes (Vienne), explique Jean-Franois Ortemann, directeur de l’école Yvonne-Chollet. Cette réalisation vient clôturer le travail d’une des classes sur les hominidés et une autre sur le cerveau et l’intelligence. C’est aussi un clin d’œil à Michel Brunet et à Véronique Barriel, deux scientifiques, “ parrains  du Salon. »
Le Salon de sciences se déroulera les 17 et 18 mai.
Jeudi 17 mai à 18 h 30, lors d’une conférence à l’entrée libre et gratuite à l’auditorium Monceau, trois chercheurs présenteront leurs recherches et traiteront du thème « Sciences et citoyenneté ». Il s’agit de Frédéric Restagno (physicien à l’université Paris sud), de Véronique Barriel (paléoanthropologue) et de Christophe Lucas (entomologiste).
Vendredi 18 mai, sur le campus du lycée agricole d’Areines-Vendôme, 300 scolaires donneront des conférences pour exposer leurs travaux et participeront à 31 ateliers proposés par 30 lycéens, 20 étudiants, le Kangourou des maths, une classe de primaire et les trois chercheurs. Il y aura trois créneaux horaires : 9 h 30 à 10 h 30, 10 h 50 à 11 h 50 et 14 h à 15 h 15.
Michel Brunet retourne au lycée

Publié le 17/04/2018 à 04:55 | Mis à jour le 17/04/2018 à 04:55

 

Michel Brunet était à Areines jeudi.

 

Michel Brunet était à Areines jeudi.
© Photo NR

Le paléoanthropologue Michel Brunet (« découvreur » du crâne fossile Toumaï) était à l’auditorium du lycée d’Areines jeudi 12 avril.
Devant un large public, comprenant beaucoup d’enseignants, il s’est exprimé pendant plus de deux heures, pour introduire le salon des sciences qui aura lieu le 18 mai. Spécialiste de l’évolution des mammifères, il a abordé les thèmes de sédentarité et de nomadisme, les notions de « race humaine » et de diversité des familles. Autres points évoqués : la connaissance nécessaire du passé pour mieux construire l’avenir, les problèmes migratoires, et bien d’autres sujets scientifiques à la marge de la philosophie et de la sociologie. Il a conclu son intervention avec ces mots de Nelson Mandela : « Personne ne naît haïssant une autre personne en raison de sa couleur de peau, de son passé ou de sa religion. La haine s’apprend. Si les gens apprennent à haïr, ils peuvent apprendre à aimer car l’amour vient plus naturellement au cœur de l’homme que son opposé. »
Salon des sciences en maiDans le cadre du salon des sciences, une prochaine conférence publique est programmée le jeudi 17 mai (18 h 30-20 h), à l’espace Monceau-Assurances près de la gare TGV. Elle réunira les « parrains scientifiques » du salon des sciences : Véronique Barriel, Frédéric Restagno et David Giron (représenté). Enfin, le vendredi 18 mai, se déroulera au lycée agricole d’Areines, le salon, avec la participation de quatorze classes élémentaires du vendômois qui présenteront leur travail sous la forme de conférences (trois cents écoliers). Cinq classes de lycéens, une de primaire et vingt étudiants de master sont partants pour monter et faire vivre des ateliers scientifiques ainsi que le Kangourou des maths.
Le salon des sciences se déroulera ce vendredi 18 mai, lycée agricole d’Areines, à partir de 9 h 30. Ouvert au public. Il sera précédé d’une conférence de trois spécialistes jeudi 17 mai, à l’auditorium de Monceau-Assurances à 18 h 30.
Le père de Toumaï va voir les lycéens

Publié le 10/04/2018 à 04:55 | Mis à jour le 10/04/2018 à 04:55

 

Michel Brunet avec la copie et l’original du crâne de Toumaï.

 

Michel Brunet avec la copie et l’original du crâne de Toumaï.
© (Photo archives NR)

Un grand moment se prépare pour le monde enseignant vendômois qui, dans le cadre du Salon des Sciences, accueille jeudi 12 avril à 18 h 30 le « père » de Toumaï à l’auditorium du lycée agricole d’Areines.
Co parrain de cette manifestation de vulgarisation de la science en milieu scolaire, Michel Brunet, professeur associé à l’université de Poitiers et professeur émérite au Collège de France, « découvreur » du crâne fossile de primate de Toumaï, proposera une conférence pour le moins d’actualité, intitulée « Nous sommes tous des Africains… et hors d’Afrique, tous des migrants ».
Le rendez-vous grand public (entrée libre) sera précédé de 14 h à 16 h au lycée Ronsard par un échange réservé aux élèves et marqué par la remise d’un honorarium par la société Getinge. Comme une très belle préparation aux rendez-vous qui suivront.
Semaine de la scienceLe 17 mai, cette fois à l’Espace Monceau, de 18 h 30 à 20 h, conférence des parrains scientifiques de la Semaine de la science avec notamment Véronique Barriel, enseignante chercheur au Muséum national d’histoire naturelle et Frédéric Restagno, chercheur expérimentateur en matière molle. Un membre de l’Institut de recherche sur la biologie des insectes sera également présent.
Le lendemain, quatorze classes du primaire du Vendômois, soit trois cents écoliers présenteront le travail qu’ils ont préparé… sur des thèmes scientifiques liés à leur quotidien.
Sont également associées à cette journée cinq classes de lycéens, une de primaire, vingt étudiants de master et le Kangourou des maths pour organiser et faire vivre des ateliers scientifiques.
Des écoliers bientôt face au père de Toumaï

Publié le 27/01/2018 à 04:56 | Mis à jour le 27/01/2018 à 04:56

Agés de 10 à 11 ans, des élèves d’Yvonne-Chollet se préparent à rencontrer Michel Brunet, qui a découvert le crâne de Toumaï au Tchad en 2001.

Alors que la polémique enfle autour de Michel Brunet et de Toumaï, considéré comme le plus ancien de nos ancêtres (*), des élèves de CM1 et CM2 de l’école Yvonne-Chollet de Vendôme se préparent à le rencontrer. Le célèbre paléontologue poitevin sera en effet un des spécialistes de renom invités au prochain Salon des sciences de Vendôme le 12 avril. En fait, un double rendez-vous préparé par des équipes d’enseignants vendômois.
Michel Brunet qui, au Tchad en 2001 a découvert l’extraordinaire Toumaï, donnera le 12 avril à 18 h 30 une conférence au lycée agricole intitulée « Nous sommes tous Africains… et hors d’Afrique tous des migrants » (entrée libre). L’après-midi, il sera au lycée Ronsard face à des classes de terminale et d’élèves d’Yvonne-Chollet qui travaillent sur le cerveau. « On n’imaginait pas tout ce qui peut se passer dans la tête. C’est grâce au cerveau qu’on peut être debout, se diriger, parler, réfléchir », expliquent Lisa et Dienaba. « Pour préparer le salon, on a aussi appris que dans l’état actuel des découvertes, nous avons tous les mêmes ancêtres africains qu’on ait la peau blanche ou la peau noire », ajoutent Clothilde et Leïloo.
Double rendez-vous avec la scienceUne conférence qui annoncera le Salon des sciences du 17 mai et sa conférence publique à l’auditorium Monceau suivie le 18 mai au lycée agricole par les ateliers d’élèves de tous âges où l’on retrouvera des intervenants de l’an passé. Jean-François Ortemann, instituteur à l’école Yvonne-Chollet, une des chevilles ouvrières de ce rendez-vous de vulgarisation des sciences qui va concerner près de cinq cents jeunes Vendômois, annonce d’ores et déjà la présence de Véronique Barriel, paléontologue du Muséum national d’histoire naturelle, de David Giron, directeur de l’Institut de recherche et de biologie des insectes et directeur de recherche au CNRS. Quant à Pierre Léna, astrophysicien et académicien des sciences, parrain de la manifestation de l’an dernier, il devrait être représenté par un confrère. Un physicien devrait également être présent.
Des scientifiques témoins de la pédagogie née de « La main à la pâte », laboratoire d’idées et de pratiques innovantes que les enseignants prônent. D’ailleurs, les huit classes de l’an dernier sont une nouvelle fois associées à ces rencontres (Danzé, Coulommiers, La Ville-aux-Clercs, Jean-Zay, Yvonne-Chollet).
A souligner le parrainage de la société Getinge de Vendôme qui a accepté d’aider la manifestation par des bourses de recherches à chacune des classes.
(*) Lire NR de jeudi dernier en dernière page.
2016 /2017
Des élèves curieux de découverte

Publié le 08/05/2017 à 05:35 | Mis à jour le 02/06/2017 à 04:19

Dans l'amphi du lycée Ampère, comme des « grands », prêts pour les conférences."

 

Pas la grosse foule des enseignants, jeudi soir, pour la conférence de quatre scientifiques invités pour le Salon des sciences destiné à promouvoir un enseignement ouvert sur l'expérimentation et le sens critique, chère à l'école de la pédagogie née de « La Main à la pâte » (lire la NR de mercredi). Une belle occasion d'entendre Véronique Barriel, Pierre Léna, Marc Rabaud et David Giron livrer avec modestie leur parcours professionnel et partager une passion restée intacte. Et une belle leçon de vulgarisation signée par une phylogénéticienne du Muséum national d'histoire naturelle qui a conduit des recherches notamment sur les bonobos et les chimpanzés. Également par un prof d'université physicien passionné par les ondes et turbulences, par un astrophysicien, académicien des sciences, qui fait parler les étoiles. Et, enfin, par un Tourangeau, directeur de recherches sur les insectes au CNRS.

Chacun leur tour, ils expliquaient l'apport de leur spécialité à la compréhension du monde : parenté de l'homme et des grands singes, découverte de l'univers et de ses lois, mécanique des fluides, réaction et interaction de défense entre insectes et plantes. Puis, ils étaient interrogés sur leur statut même de chercheurs, sur la « fuite des cerveaux à l'étranger », sur le développement de la recherche stimulée par des budgets alloués sur des projets précis au détriment de la recherche fondamentale…
Ce beau et difficile projet pédagogique monté par une équipe d'enseignants vendômois impliquait aussi 220 jeunes issus d'une dizaine d'écoles publiques et privées qui, vendredi, se retrouveraient au lycée Ampère. Loin d'être impressionnés de se retrouver dans l'établissement des « grands », ils participaient à des ateliers animés par les scientifiques eux-mêmes et suivaient les exposés, fruits des travaux conduits par leurs différentes classes.

Du fonctionnement du bras aux animaux de la cour de récré

« Nous, on va expliquer comment fonctionne un bras. C'est important de savoir quand on pratique du sport, de la voile ou du tir à l'arc !» Pour Lilou, Mattéo ou Maxence, de l'école Saint-Jean-Baptiste de Coulommiers, bien calés dans les fauteuils de la salle polyvalente du lycée, la démarche semble toute naturelle. « On a regardé des films, manipuler un patin et on a vu que ça ne pouvait pas marcher tout seul et qu'il fallait le cerveau.» Démarche expérimentale et d'observation avec ou sans loupe binoculaire aussi pour les élèves de La Ville-aux-Clercs, Danzé, Yvonne-Chollet ou Jean-Zay.
Des cours élémentaires aux cours moyens en passant par les classes d'Ulis, ici, pour mieux comprendre la croissance du chêne, là pour découvrir les animaux visibles et invisibles à l'œil nu qui peuplent la cour de récréation. Ou encore comprendre les principes de physique qui font couler ou flotter les objets.
De quoi développer le sens de l'observation, la curiosité, le goût de l'expérimentation… et un tantinet de sens critique pour n'accepter la règle, y compris l'évidence, qu'une fois démontrée.

Édith Van Cutsem
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